Vous aimez l’urbex ? Vous ne savez pas ce que c’est ? Mais si, l’exploration urbaine, souvent de lieux abandonnés ! Je vous emmène aujourd’hui au cœur de la Provence, pour la visite d’un ancien Ehpad.
L’exploration urbaine, c’est quoi ?
Avant tout, sachez que l’exploration urbaine est interdite. Le but est de visiter, on ne doit pas toucher à ce qui est en place. On visite les lieux abandonnés ou des endroits désaffectés, mais ils restent des propriétés privées. Leur exploration peut être assimilée à une violation de propriété privée, et cela peut être dangereux.
Pourquoi faire de l’urbex ?
Se retrouver dans ces lieux abandonnés me permet de voyager dans le temps. Je plonge dans le passé et j’imagine ce qui a pu se passer pour en arriver là. Les objets, la décoration, parfois même des livres, tout cela me donne la nostalgie d’un temps que je n’ai même pas connu mais que j’aurais aimé explorer.
Quelle est l’adresse de ce lieu ?
Je ne donnerai pas l’adresse de mon Ehpad. La friche est assez simple à découvrir, mais l’endroit est en état de décrépitude plutôt avancée. Si vous vous y rendez, soyez sur vos gardes ! De (très !) nombreux morceaux de verre jonchent le sol. Des balcons, en hauteur, ne possèdent pas de garde-fou, mais vous pouvez y grimper facilement. Pas d’imprudence ! Les escaliers sont encore praticables et en bon état, mais n’ont plus de barrières.
On n’a pas le droit de pratiquer l’urbex ?
Selon Wikipédia, “ Au niveau pénal, les bâtiments abandonnés sont presque toujours des propriétés privées “. Les explorer revient donc à de la violation de propriété privée. Mais, si rien ne vous prouve que le lieu est interdit d’accès, avec la mise en place d’un panneau, par exemple, les services judiciaires ne peuvent pas vous poursuivre, à moins que vous ne commettiez des dégradations. Une autre raison de poursuites peut être la présence de données confidentielles. Cette activité n’est interdite en France que par quelques décrets, arrêtés préfectoraux, ou règlements internes de certaines administrations.
Pourquoi appeler cet endroit le Prypiat provençal ?
Prypiat est une ville ukrainienne évacuée après l’explosion de Tchernobyl le 26 avril 1986. La ville n’a été évacuée que le 27, bien trop tardivement. Et j’aimerais énormément visiter cette ville particulière, mais les radiations m’en empêchent !
En Provence, les six blocs forment un ancien Ehpad, qui n’a pas dû avoir beaucoup de succès. Construit vers 1970, on voit que le site n’a pas accueilli beaucoup de personnes âgées, parce qu’il est trop vide. Le site du Ministère de la Culture explique que le lieu est abandonné depuis plus de vingt ans.
Je le compare aux bâtiments ukrainiens, parce qu’il rappelle les constructions de l’ex-URSS, avec des petits arbres au beau milieu. Un ensemble de blocs alignés les uns à côté des autres, où la nature reprend ses droits, à tel point qu’on a l’impression que la végétation aurait besoin d’entretien, bien plus que le complexe abandonné.